Quand on était petits, au moment d’aller au lit nos parents et grand-parents nous racontaient de jolis contes de fées. Des récits courts dans lesquels il y avait, habituellement, un élément surnaturel, une femme aux pouvoirs magiques.
C’est ainsi que depuis notre plus tendre enfance, les fées nous ont accompagnés au travers de Cendrillon, la Belle au bois dormant ou encore Pinocchio, mais les histoires de ces créatures magiques sont bien plus anciennes. Horoscope du Jour vous en dit plus à leur sujet.
Que sont les Fées? Définition
Depuis la mythologie grecque et romaine, on retrouve la présence de fées, ces êtres magiques qui ont généralement l’apparence de femmes d’une grande beauté et habituellement pourvues d’ailes, qui leur permettent de voler.
Elles rassemblent mythologie et tradition, légendes populaires, imagination et fantaisie, et elles sont présentes dans de nombreuses cultures. L’écrivaine Rosemary Ellen Guiley définit les fées comme des « troupes d’êtres et esprits surnaturels, qui occupent les limbes entre la terre et le ciel ». Habituellement, les fées ont la capacité de prédire l’avenir et même de contrôler le destin des hommes à travers leur pouvoir.
Durant très longtemps, la croyance existait selon laquelle ces êtres magiques se mélangeaient à la vie quotidienne des hommes, présidaient leur naissance pour les doter de certains dons plus ou moins heureux, et se manifestaient durant leur vie.
Origine de la légende de ces êtres magiques
Les caractéristiques que l’on connait tous des fées, se retrouvent dans la mythologie celtique. Elles y sont décrites comme des créatures magiques à la chevelure dorée, à la bouche rouge, aux cils noirs, et peu habillées, avec des couleurs blanches, vertes et dorées. Elles ont l’habitude de se promener par les eaux douces, les mers gaéliques d’Irlande, d’Ecosse et quelques iles du nord de l’Europe.
Les fées s'inspirent des Valkyries, guerrières viriles qui servaient Odin, et célèbres pour leur courage. A l’arrivée du Moyen-Age, les fées se font très populaires en apparaissant dans de nombreux romans de chevalerie, et chaque famille compterait sur sa fée protectrice. On les assimile alors progressivement à l’image de la dame, l’objet de l’amour absolu et incorporel de son chevalier au service.
Dans ce sens, dans la légende autour du Roi Arthur, par exemple, on retrouve la fée Morgane qui, dans certains textes, est décrite comme une puissante sorcière, mais dans d’autres, surtout les plus anciens, elle serait une fée.
Où peut-on rencontrer des fées?
Pour les cabalistes et les alchimistes du XVIème siècle, les fées sont les gardiennes de la nature, notamment des arbres et des fleurs, ce qui rendit populaire la croyance selon laquelle les forêts seraient l’habitat naturel de ces êtres magiques.
Cependant, selon la tradition à laquelle on souscrit, on pourra trouver des fées dans des endroits très hétéroclites. En Irlande, en Ecosse ou en Angleterre, par exemple, on dit qu’elles peuvent être rencontrées dans les « anneaux de fées », cercles d’origine végétale qui peuvent se trouver dans la nature ; des champignons nés en forme circulaire dans des prés, par exemple. Ou dans des traces de cercles marqués dans l’herbe, signe qu’elles ont dansé en ronde.
Dans la culture celtique, les fées protégeaient les puits et les sources, et on les trouvait à leurs alentours, dansant sur les roches. Il aurait été particulièrement facile de les voir durant les nuits de pleine lune, nuits qu’elles privilégient pour rendre visite au monde des humains.
7 curiosités au sujet de ces êtres magiques
Que savez-vous des fées? Découvrez ici tous ces faits que vous ignoriez sans doute!
1. Ne leur dites pas merci
Il est dit que les fées ne se manifestent qu’à des personnes au cœur transparent et à l’âme pure, c’est pourquoi, lorsqu’elles nous rendent service, nous ne devons pas les en remercier. D’ailleurs, ces mots pourraient même les vexer profondément.
2. Un trio de fées
En certaines occasions, les fées sont représentées allant de trois en trois. Cela se doit à l’influence d’histoires mythologiques, telles que les Moires grecques ou les Parques romaines, trois femmes qui tissaient les fils du destin.
3. Comment naissent-elles et meurent-elles?
En tant qu’êtres magiques, les fées n’ont pas une façon concrète de naitre et mourir. Certaines sources disent qu’elles peuvent vivre jusqu’à mille ans, et qu’elles perdent peu à peu de leur lumière, jusqu’à disparaitre. Dans des récits tels que Peter Pan, roman de James Matthew Barrie, il est dit qu’à chaque fois que quelqu’un dit « je ne crois pas aux fées », l’une d’elles meurt.
4. Photographies de fées
Un des noms que l’on entend souvent en parlant de fées, est celui d’Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes. Au début des années 1920, l’écrivain s’est intéressé à tout ce qui était lié aux manifestations surnaturelles, et il fut dupé par un montage photo dans lequel apparaissait une petite fille aux côtés de fées, auquel il crut. Deux petites filles, Elsie Wright et sa cousine, étaient en réalité responsables de la supercherie.
5. Les bonnes fées… mais aussi les mauvaises
En certaines occasions, le mot fée peut englober une série de créatures magiques féminines, telles que peuvent l’être les nymphes, les dryades, les Apsaras ou même les succubes, démons prenant la forme d’une femme. Les fées peuvent en effet être des créatures bienveillantes, mais aussi malveillantes dans certains cas, et c’est pourquoi en divers moments de l’histoire, on les a confondues avec des sorcières ou des esprits obscurs.
Un exemple de sorcières mauvaises se retrouve dans le Magicien d’Oz, livre écrit en 1900 par Lyman Frank Baum, qui y présente un monde de fantaisie, où existent d’adorables fées, telle que Glinda, la Gentille Sorcière du Sud, mais aussi des plus perverses, comme Elphaba Tropp, la Méchante Sorcière de l’Ouest.
6. Leurs principales occupations
A quoi se consacrent les fées? Sur le plan général, les principales occupations qui lui sont attribuées sont la musique, la danse, les luttes, les jeux et l’amour.
7. Combien mesurent-elles?
On imagine généralement les fées comme des êtres magiques de taille réduite, mais cela n’a pas toujours été le cas ; durant des siècles, elles mesuraient la même taille qu’un être humain moyen. C’est avec William Shakespeare, dans “Le Songe d’une nuit d’été”, que l’on commence à se les représenter comme des créatures de petite taille.